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En Bourse, « Tara » nous prévient que le creux n’est pas encore atteint sur les actions, Analyses et opinions

Dans le cadre de sa dernière allocation d’actifs, Goldman Sachs dégrade les marchés d’actions, pour lesquels il n’est plus acheteur, dans la perspective d’une entrée en récession, la probabilité étant désormais évaluée à plus de 40%. Mais « il y a des alternatives raisonnables ».

En Bourse, « TARA » nous prévient que le creux n’est pas encore atteint sur les actions

En Bourse, « TARA » nous prévient que le creux n’est pas encore atteint sur les actions
En Bourse, « TARA » nous prévient que le creux n’est pas encore atteint sur les actions  | Crédits photo : Richard Drew/AP/SIPA

Goldman Sachs n’est plus acheteur des marchés d’actions. Dans sa dernière note d’allocation d’actifs, résumée par l’agence Bloomberg, la banque d’affaires est désormais à « sous-pondérer » sur la classe d’actifs, évoquant la pression sur les valorisations et les bénéfices des entreprises liée à la hausse des rendements réels et à la perspective d’une entrée en récession.

La hausse des rendements réels continue d’être un obstacle majeur pour les valorisations des classes d’actifs et les révisions des bénéfices mondiaux commencent à se faire à la baisse en dehors de l’Europe et du Japon, indiquent les stratégistes de Goldman Sachs dans une note, qui évaluent désormais le risque d’entrée en à récession à plus de 40%, « ce qui historiquement traduit un risque élevé de chute pour les marchés d’actions. »

« Tina » out, « Tara » in

« Les investisseurs sont désormais confrontés à ‘Tara’ (« There are reasonable alternatives » ou « Il y a des alternatives raisonnables ») avec des rendements obligataires pouvant apparaître plus attractifs », écrit le broker. Un acronyme qui s’oppose à celui de « Tina », selon lequel il n’y a, cette fois, pas d’alternative aux actions et une thématique qui a porté durant de nombreuses années les actifs à risque comme les actions, en période de taux réels négatifs.

La semaine dernière, les stratégistes américains de Goldman Sachs, ont réduit leur objectif de fin d’année pour l’indice S&P 500 à 3.600 points, contre 4.300 points précédemment. De même, ceux de la zone EMEA (Europe-Moyen-Orient-Afrique) ont revu à la baisse leurs objectifs pour les actions européennes après avoir dégradé leurs estimations de bénéfices.

« Ce marché baissier n’a pas encore atteint un creux », écrivait Goldman Sachs dans cette note de début de semaine. 



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