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La baisse du Cac 40 continue… encore et encore, Actualité des marchés

Où s’arrêtera la baisse du Cac 40 ? La tentative de rebond de l’indice parisien a été avortée par les hésitations de Wall Street, de sorte que l’indice vedette termine en repli pour la sixième séance consécutive, abandonnant 0,25%, à 5.818,47 points, dans un volume d’échanges de 2,82 milliards d’euros. Si la hausse plus forte que prévu des prix à la production aux Etats-Unis en septembre n’a guère eu d’impact sur la tendance, la confusion autour de la fin du programme d’achat d’urgence de la Banque d’Angleterre (BoE) a pesé sur le marché obligataire.

« Comme la banque centrale l’a clairement indiqué dès le début, ses achats temporaires et ciblés d’emprunts d’Etat prendront fin le 14 octobre », a rappelé la Vieille Dame de Threadneedle Street dans un communiqué de presse. « Le Gouverneur a confirmé cette position hier (mardi), et cela a été dit absolument clairement lors des contacts avec les banques aux niveaux les plus élevés », a précisé l’institution financière. L’un de ses porte-paroles s’est par ailleurs refusé à tout commentaire sur l’article du Financial Times indiquant que la BoE aurait signalé en privé à plusieurs banques son intention de prolonger son programme d’urgence d’achats d’obligations au-delà de la date limite du 14 octobre en cas de nouvelle flambée de la volatilité. Sur le marché obligataire, tout cela a semé la zizanie : le rendement de l’emprunt britannique (Gilt) à 30 ans a franchi la barre des 5% pour la première fois depuis la fin septembre, avant de revenir autour de 4,92%.

Outre-Atlantique, tous les regards sont aussi tournés vers la banque centrale. La Réserve fédérale américaine (Fed) doit publier en début de soirée le compte-rendu de sa dernière réunion des 20 et 21 septembre. « Les espoirs d’un coup de pouce en provenance des minutes de la Fed pourraient ne pas se concrétiser du fait de commentaires qui semblent désormais datés et de responsables apparemment unis dans leur objectif de vaincre l’inflation, prévient Craig Erlam, analyste marché chez Oanda. Même de bons chiffres concernant les prix à la consommation demain ne devraient guère changer la donne à court terme », ajoute-t-il. Demain, les opérateurs surveilleront un autre indicateur clé, pour la Bourse et la Fed : l’indice des prix à la consommation en septembre aux Etats-Unis. Le consensus formé par Bloomberg table sur un léger ralentissement de la hausse des prix sur un an, de 8,3% à 8,1% mais sur une hausse de 0,1 point sur un mois, de 0,1% à 0,2%.

Le luxe brille

Sur le front des valeurs, LVMH a ouvert le bal des résultats à fin septembre. Et, une fois de plus, le géant du luxe a rassuré, annonçant un chiffre d’affaires en forte croissance de 28% durant les trois mois d’été. En Bourse, sa publication a été saluée, le titre prenant 1,87%, en tête du Cac 40. Dans son sillage, Hermès s’est apprécié de 1,82%.

A l’inverse, Vicat a décroché de 9,29%. Entre hausses des prix de l’énergie en Europe et surcoûts aux Etats-Unis, le cimentier ne sera pas en mesure de tenir son objectif d’excédent brut d’exploitation (Ebitda). Désormais, il est attendu en baisse par rapport à 2021 et devrait se situer à un niveau au moins égal à celui de 2020, indique Vicat dans un communiqué.

Enfin, Icade a lâché 5,38% après que Goldman Sachs a dégradé le titre de la foncière de « neutre » à « vendre » et ramené son objectif de cours de 43,40 à 32,50 euros. Le broker a par ailleurs abaissé sa recommandation sur Covivio (-4,62%) d’« achat » à « neutre ».


C.P.

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